Black Clover: Un nouveau Shōnen rempli de magie

Depuis plus de 10ans, le style Shonen a vraiment le vent en poupe, Kaze a profité de cette fin d’année pour sortir son tout nouveau manga  intitulé Black Clover

À l’heure où tous les ninjas de Konoha ont remballé leurs shurikens avec la fin du manga Naruto en France, Kaze a décidé de marquer le coup avec un tout nouveau manga qui s’inspire grandement de la saga Naruto. Bienvenue dans Black Clover, un manga sous le signe de la magie dans un univers fantastique.

Yuki Tabata signe donc sa première oeuvre en France avec ce manga dont l’objectif est de devenir la nouvelle référence du style Shonen. Entre fantasy médiévale et école des sorciers, Black Clover reprend toutes les ficelles qui ont fait le succès de Naruto.
D’ailleurs la trame scénaristique est un peu trop calquée sur le célèbre ninja de Konoha. On suit donc l’histoire du jeune Asta qui rêve de devenir le prochain Hokage Empereur-Mage. Manque de bol, ce jeune villageois de 15 ans n’a aucun talent pour la magie. C’est un peu la loose pour quelqu’un qui souhaite devenir le plus grand empereur-mage.
L’équivalent du charismatique Sasuke se retrouve avec le sublime Yuno qui sans surprise est un virtuose de la magie. Rival et meilleur ami d’Asta, il souhaite lui aussi devenir le prochain Empereur-Mage.
Contrairement au tandem Naruto/Sasuke, Asta et Yuno de par le fait qu’ils ont grandi ensemble ont une amitié dotée de lien ultra fort. La bêtise et l’acharnement de l’un sont contre balancés par la droiture et le talent de l’autre. Un duo efficace qui même s’il n’est pas très original reste très attachant.

Le premier tome fait office de mise en bouche pour nous présenter l’univers fantastique, mais aussi bon nombre de personnages dont certains sont vraiment bien barrés. Je pense bien sûr à la compagnie du Taureau noir avec qui l’on comprend vite pourquoi celle-ci est considérée comme la pire des 9 Compagnies.
Avant de devenir empereur mage, la route va être bien longue, il faudra en effet passer la cérémonie d’attribution de leur grimoire à l’école des mages. Comme on s’en doutait, tout ne va pas se passer comme prévu pour notre jeune Asta qui n’aura malheureusement pas de chance. Mais quelques pages plus tard, lors d’un affrontement où Yuno est en mauvaise posture, Asta va révéler tout son potentiel notamment grâce à l’apparition d’un mystérieux grimoire anti-magie.
Armé d’une immense épée rappelant notre bon vieux Guts dans Berserk, Asta va se révéler être un adversaire redoutable malgré son incapacité à maîtriser la magie.

Les choses vont très vite s’accélérer pour Yuno et Asta avec l’examen permettant d’accéder à l’une des 9 compagnies. Encore une fois et malgré ces lacunes Asta va se révéler un profil qui se démarque de tous les autres candidats et ceux malgré ses piètres qualités de magicien. Quant à Yuno, il sera égal à lui même en survolant les différents tests.
Petit à petit, l’histoire commence à prendre vie et l’on prend plaisir à suivre le destin de ces deux héros qui vont donc être rattachés à une compagnie différente, l’occasion pour nous de découvrir le casting bien loufoque de la compagnie du Taureau noir.

Le second tome continue sur sa lancée avec une histoire qui va permettre à nos deux héros de se retrouver dans un donjon rempli de danger. Un tome bien dynamique et nerveux ou l’auteur prouve sa maîtrise de la mise en scène avec des combats bien stylisés et remplis de surprises.