
Nouvelle licence chez Pika Seinen depuis mars 2020, Drifting Dragons est un manga qui nous invite à plonger dans une chasse aux dragons célestes.
Synopsis
Créée par Taku Kuwabara, Drifting Dragons est un manga publié sous le nom Kutei Dragons dans le magazine Good Afternoon depuis juillet 2016. Toujours en cours au Japon, la série compte actuellement 7 tomes.
Les amateurs des studios Ghibli risquent de fortement apprécier la patte artistique de l’auteur qui nous livre des dessins se rapprochant énormément du style graphique de Nausicaä de la vallée du vent.
L’univers de Taku Kuwabara est à la fois riche et totalement cohérent et l’on prend plaisir à découvrir tout le talent de l’auteur au cours des différentes pages de ces deux tomes. Les deux premiers tomes sont surtout là pour nous présenter le monde et les différents personnages de l’équipage du Quin Zaza. Aussi magnifique soit-il, ce monde est en proie aux attaques de dragons et les dragonniers ont la lourde tâche d’abattre tous les dragons qui leur font face. Chassés pour leur graisse, leur viande et leur os, les dragons sont une espèce animale comme les autres dans ce monde et ils contribuent à l’équilibre économique des populations locales.
L’auteur a eu l’excellente idée d’utiliser la jeune recrue du Quin Zaza : Takita pour permettre aux lecteurs de découvrir les ficelles du métier de Dragonnier. Si les dessins sont superbes, l’action n’est pour le moment pas à la hauteur, pour un manga qui met en avant ces terribles menaces, j’aurai préféré avoir une mise en scène digne d’un Seinen. En effet, pour le moment, Drifting Dragons est très édulcoré et on a du mal à se projeter sur la suite de l’aventure de l’équipage du Quin Zaza.
De plus, les deux premiers tomes de Drifting Dragons ont tendance à un peu trop développer le côté gustatif des dragons qui ont été abattus. En effet, chaque chapitre de la série est ponctué d’une recette de viande de dragon que le lecteur pourra transposer dans la réalité. Pour ma part, j’ai un peu de mal avec ce mariage des genres qui a tendance à casser un peu le rythme de l’histoire…