
Fiche technique
Editeur : Square Enix
Développeur : Avalanche Studios
Sortie France : 1 Decembre 2015
Genre(s) : Action | Aventure
Classification : +18 ans
Mode(s) : Solo
Prix: 54€
Test de Just cause 3
Près de cinq ans après avoir tout fait péter dans Just Cause 2, notre bon vieux Rico Rodriguez signe enfin son grand retour dans un nouveau volet qui s’annonce encore plus explosif et déjanté. Avalanche Studios n’y est pas allé de main morte avec une suite totalement assumée qui permet d’introduire Rico sur console de nouvelle génération. Malgré l’âge, Rico est-il encore à la hauteur pour nous faire vivre une nouvelle expérience encore plus ambitieuse que la précédente.
Une terre natale sous dictature
Pour ce troisième épisode, Rico a décidé de faire un retour aux sources en repartant dans sa patrie natale. Malheureusement pour lui, les terres de Medici sont sous le joug d’un dictateur connu sous le nom de Sebastiano Di Ravello. Ça tombe bien, Rico n’est pas là pour faire dans la dentelle, le but étant bien sûr de libérer petit à petit les différentes provinces, villes et autres points stratégiques dissimulés dans cette immense Open world.
Vous l’aurez compris, Just Cause ne brille pas par son scénario, le jeu n’est clairement pas là pour nous faire vivre une aventure cérébrale. L’histoire est classique tout comme les différents PNG qui sont ultras stéréotypés, le jeu ne se prend clairement pas au sérieux et dès les premières minutes, on se rend vite compte que le but premier étant vraiment de prendre son pied en arpentant les contrées de Medici.
La trame principale est segmentée en 3 actes et même si le scénario est digne d’un Pop Corn movie, on prend un réel plaisir de tout faire péter avec classe et je peux vous dire qu’on en redemande même.
Un vaste Open World
Ces dernières années, les Open World ont le vent en poupe, Just Cause 3 nous livre un énorme bac à sable où vous aurez la possibilité d’arpenter pas moins de 1024 m2 de jeu. Autant vous le dire tout de suite, il va vous falloir énormément de temps avant de découvrir tous les secrets que nous réserve les terres de Medici.
Techniquement Just Cause 3 même s’il n’est pas exceptionnel nous offre certains environnements qui auront l’avantage de vous flatter la rétine. Il faut dire que la taille importante de votre terrain de jeu a permis aux développeurs de nous fournir des environnements vastes et variés. Forêt, vigne, grotte, ville balnéaire, montagne le pays de Medici à tout pour être un havre de paix.
La profondeur de champ est assez vaste pour apprécier comme il se doit la faune et la flore locale. Sans surprise, ce troisième volet souffre tout de même comme ces prédécesseurs d’un peu d’aliasing et de clipping.
Cet épisode se démarque tout de même de la concurrence avec des explosions dignes des plus grandes productions hollywoodiennes, je peux vous garantir que chaque explosion vous livrera des jeux de lumières et de particules d’un niveau de qualité rarement vu dans un jeu vidéo. Quand on sait que le but du jeu est de tout faire péter, on peut être sûr que nos petites mirettes vont en avoir pour leurs argents.
De ce fait, on comprend mieux pourquoi Avalanche Studio a volontairement limité la framerate à 30 images par seconde, malgré cela j’ai tout de même noté de légères baisses de framerate.
En plus de cela, les temps de chargement relativement longs ont tendance à casser le rythme effréné du jeu.
Libérer, délivrer tu devras
Cet open-world aussi vaste soit-il est conditionné par des règles, en effet vous n’allez pas pouvoir enchaîner les missions principales comme bon vous semble. À certains moments, vous n’aurez plus accès à la suite des évènements du jeu, vous allez donc devoir libérer une région en trouvant tous les villages et détruire toutes les bases ennemies.
Même si libérer une région a un côté ultra fun, au bout de quelques heures, on constate que l’on fait un peu toujours la même chose. Bien sûr, plus vous avancez dans le jeu et plus les zones à libérer seront de plus en plus protégées, mais rien de bien méchant face à Rico.
Le gros défaut à mes yeux est le fait que ces fameuses zones ne soient pas indiquées, du coup vous allez être sans cesse à arpenter les terres de Medici afin de trouver ces villes, villages et bases. Ce constat casse un peu l’impression de liberté, car vous serez obligés de faire ces tâches si vous comptez poursuivre l’histoire principale du jeu.
Entre ciel, terre et mer
Le pays de Medici regorge de véhicules en tout genre. Voitures, motos, scooters, tracteurs, bateaux, hélicoptères, avions et j’en passe, vous n’aurez que l’embarras du choix pour vous déplacez. Mais dès les premières minutes, vous allez vite vous rendre compte que la combinaison Grappin/Parachute/Wingsuit sera votre allié idéal pour arpenter de façon rapide et efficace votre pays natal.
Qui n’a jamais rêvé de se la jouer comme Livaï dans l’attaque des Titans en enchaînant l’art du grappin et en faisant du rase-mottes entre les arbres d’une forêt luxuriante. C’est bien simple, cette nouvelle fonctionnalité vous permettra d’enchaîner des kilomètres sans jamais toucher le sol, c’est fun et ultra jouissif.
Comme pour les autres volets, votre grappin sera en plus d’être le meilleur moyen de transport, une arme complètement redoutable. Votre grappin a profité de ces dernières années pour s’upgrader, il vous sera maintenant possible d’attacher plusieurs éléments ensemble via des liens posés par Rico. Cette amélioration permet d’apprécier le moteur physique du jeu en réalisant des scènes complètement déjantées et explosives. Tel Vincent Van Gogh, vous allez sublimer l’art de l’explosion en attachant tout ce qui vous passera par la tête. La seule limite sera bien sûr votre imagination.
N’hésitez pas non plus à abuser des ressources ennemies, c’est toujours un pur kiff de piquer un hélicoptère ennemi en plein air afin de faire d’énormes ravages. Par contre, je vous conseille de ne pas tenter de prendre une base ennemie aux commandes d’un hélicoptère sous peine de vous faire assez rapidement détruire votre véhicule par des missiles sol-air.
Le plein d’activités annexes
Le fait de délivrer les villes et provinces sera fort utile pour optimiser encore plus le gameplay du jeu. En effet la libération de ces zones débloquera l’accès à des activités annexes sous forme de défis comme des courses de vitesse, parcours en wingsuit, chaos,…
Ces défis seront fort utiles pour faire le plein de mécanismes qui vous permettront de débloquer certaines compétences fort utiles pour ajouter encore plus de fun au jeu.
L’autre gros avantage sera le fait que ces activités vous permettront de perfectionner votre maîtrise de certaines fonctionnalités du jeu, je pense bien sûr au Wingsuit dont les défis sont vraiment immersifs.
LES PLUS
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- Durée de vie
- Grappin/Wingsuit/Parachute
- Vaste Open World
- Complètement déjanté
- Les explosions
- Gameplay ultra fun
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LES MOINS
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- Scénario classique
- Temps de chargement
- Chute de framerate
- Une IA aux fraises
- Activités répétitives
- Pas de multijoueur
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Malgré quelques défauts techniques, Just cause 3 est un open world bac à sable totalement déjanté et décomplexé. Avec sa durée de vie importante et son gameplay ultra jouissif, nul doute que les amateurs d’action frénétique trouveront leur compte dans ce titre survitaminé. À défaut d’être exceptionnel, Just Cause 3 vous offrira une expérience de jeu où l’art de la destruction sera le maître mot.
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- Test
- 8 février 2016